Complémentaire santé étudiante : le racket organisé envers les étudiants

Se blesser c'est pas très facile à gérer.

Cette phrase, aussi creuse que les discours de la FI ou autre mouvance sociale-démocrate, n'est pas sans intérêt. En juillet 2017, je m'étais pris une grosse cuite et j'avais réussi à présenter le sol à mon menton. Ce dernier s'était alors ouvert et pissait le sang. Bref, je me suis ramassé comme une grosse merde. Je vais donc me faire recoudre aux urgences du Centre Hospitalier de Béziers (j'y ai gagné une moustache à la tonton joseph vu que j'avais de la barbe) mais je n'avais rien d'autre que ma carte vitale, ma complémentaire santé étant à Montpellier (je sais, plus illustre que moi tu meurs). Quelques semaines plus tard on me demande de payer. Je vais donc apporter ma complémentaire santé à l'accueil de l’hôpital. Pour le prix que je paie, elle doit bien prendre en charge les 20% qu'on me demandais de payer. On me dit alors que c'est bon, ma mutuelle est entré dans le fichier et que tout aller rentrer dans l'ordre.

Pensant que j'en avais fini et que ma mutuelle s'en chargerait, je retourne à ma vie estudiantine. Quelle fût ma surprise en recevant le 14 février une demande de paiement ! Je paie ce qu'on me demande (je renvoie le jolie petit chèque qu'ils nous fournissent) parce qu'on rigole pas avec l'administration. Ni une ni deux, j'appelle mon assurance/complémentaire santé étudiante. Il n'aurait jamais vu passer une demande de paiement. Furieux, j'appelle alors l'hôpital. Ces derniers m'informent que lors de entrée au urgences,ils avaient averti/informé/questionné mon assurance via les données de ma carte vitale. Ils ont bien vu que j'étais passé aux urgences ! L'hôpital à donc fait son taf. Comme quoi, les préjugés sur le service publics vous pouvez vous le carrer la où je pense.

Donc les scélérats de l'assurance préfèrent te faire galérer à renvoyer des papiers et des demandes de remboursement plutôt que s'en occuper dès qu'ils sont au courant. La logique étant de décourager l'étudiant à faire les démarches pour ne pas avoir à le rembourser. Au final, l'étudiant qui ne sait pas trop quoi faire se retrouve à payer une complémentaire + les frais d'hospitalisation. Voilà ce qui anime les services privés, faire des sous même sur la galère et la misère des gens. Comment peut-on cautionner ce système capitaliste de merde prêt à nous pomper tout ce que nous avons jusqu'à ce que mort s'en suive ? Maintenant je dois attendre de recevoir le reçu du chèque pour faire la demande de remboursement auprès de ma complémentaire santé. Un an après les faits. Pour un remboursement à une date incertaine car c'est pas marrant sinon.

Pour fêter ce remboursement (dont les sous me serviront à cela), j'irai me déboiter la gueule.